SUR DIRECTA DE LOS MARTINEZ. NARANJO DE BULNES

La voie Sur Directa de los Martínez dans le Picu Urriellu (Naranjo de Bulnes), aussi connue comme la Directa de los Hermanos Martínez, n'était pas la voie choisie de prédilection des premiers grimpeurs, mais est actuellement considérée comme la voie normale, ou moins compliquée permettant d'accéder au sommet.

Il s'agit aussi de l'itinéraire habituel de redescente du Picu, mais afin de ne pas saturer cette voie, des lignes de rappel parallèles ont récemment été installées qu'il est conseillé d'utiliser pour redescendre.
Tous les relais  sont parfaitement équipés sur plaquettes, mais il n'y a pas de point d'assurage fixe dans les longueurs, excepté l'un ou l'autre piton dans la deuxième. Les Camalots nº1, nº2 y nº3 conviennent très bien pour les cannelures.
Attention aux chutes de pierres causées par les cordées précédentes, la roche peut être délitée dans l'amphithéâtre Sud. Prendre garde à ne rien faire tomber en arrivant dans cette zone.

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Voie Sur Directa de los Martínez dans le Naranjo de Bulnes (Picu Urriellu). Description de l'escalade:

La voie démarre plus ou moins au centre de la paroi de la face Sud. La meilleure référence pour repérer le départ est de voir le premier relais. Il se situe dans une petite alcôve à environ 15 m du sol, et est formé de deux plaquettes triangulant avec une chaîne.

• La première longueur (15 m) est la plus difficile de la voie, et également un peu patinée. Monter par un petit mur de cannelures qui se protège à l'aide de friends, rester attentif car le sol est proche. Arrivée à une petite grotte-vire où se trouve le relais. Pas de points d'assurage fixes dans la longueur. Un Camalot nº 3 convient pour protéger le reste de la longueur.
• La longueur suivante fait environ 40 m. Au-dessus du relais on peut apercevoir une plaquette mais elle appartient à une autre voie plue difficile. La Directa de los Martínez fait une petite traversée de quelques mètres vers la droite, puis continue plus ou moins tout droit jusqu'au deuxième relais sur une grande terrasse. Présence de l'un ou l'autre piton.
• Dans la troisième longueur (20 m), la difficulté diminue au fur et à mesure de l'ascension. Elle part du relais à droite par un dièdre et continue par celui-ci jusqu'à arriver au «R».
• La quatrième longueur (40 m) est relativement facile mais il faut pouvoir grimper dans les cannelures sereinement. Elle longe un petit dièdre pour ensuite se déporter vers la gauche dans un mur de cannelures spectaculaire de très bonne roche. Après avoir passé ces cannelures la difficulté diminue et on trouvera le relais dans une alcôve.
• Finalement, la dernière longueur continue par des dalles et cannelures faciles (IIIº), et déviant vers la droite jusqu'à trouver le dernier «R». D'ici, poursuivre en II, en faisant attention à ne pas décrocher de pierres, par une sorte de canal au centre de l'amphithéâtre jusqu'à l'arête supérieure nous amenant au sommet.

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